Tandis que nous attendons tous fébrilement les résultats des prochaines parties, pour savoir si nous allumerons un cigare ou si nous logerons des appels au secours... oui... tandis que nous attendons tous impatiemment des nouvelles de nos éqipes mineures dans lesquelles nous ne pouvons même pas piger pour remplacer nos chaudrons de la LNH, sinon les confier aux bons soins de notre première ministre, percussioniste de parade, eh bien le prof Caron lance un appel aux journalistes et artistes en herbe pour contribuer à 'L'hebdromadaire du hockey'. Cette page propose des nouvelles de notre ligue de hockey virtuelle, nouvelles également virutelles, donc n'ayant rien à voir avec la réalité : entrevues avec des joueurs, des DG et des fans, recettes culinaires de hockey, nouvelles des arénas (mot féminin ou masculin, that is the question), caricatures et BD, etc. etc. etc.
Le but de 'L'hebdromadaire du hockey' consiste à divertir dans la bonne humeur. Si l'ironie est acceptable, la pure méchanceté et la vulgarité n'y ont pas leur place. Tenez-vous le pour dit. Sinon les administrateurs mettront la hache dans le journal ou, pire, le vendront à rabais à Québécor. Le prof Caron et tous les lecteurs souhaitent que les textes soient compréhensibles et s'attendent des collaborateurs qu'ils partagent gracieusement leur folie douce pour le hockey. N'hésitez pas à insérer des illustrations, surtout si elles sont aussi belles que la patineuse du Wild.
Alors, lâchez-vous lousse, partagez votre imagination débridée, faites-nous rire ou sourire... avec toujours en titre du sujet 'L'hebdromadaire du hockey' dans la page 'L'actualité réelle'.
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Entrevue avec Brutusse Labrute des Rangers de New York
Au lendemain d'une des nombreuses défaites des Rangers de New York, notre journaliste Chantale Cadavre (CC) s'entretient avec le joueur d'utilité Brutusse Labrute (BL).
CC : Brutusse, je vais te laisser reprendre ton souffle, tu me sembles passablement fatigué.
BL : Oui... mon coach m'a fait joué... 3 minutes 28 secondes... pour moi, c'est pas mal long.
CC : Pourtant, ça me parait un peu court, quand on sait qu'une partie dure 60 minutes.
BL : 3 minutes 28 secondes, c'est beaucoup plus que d'habitude.
CC : Brutusse, je me dois de te poser la question qui brûle les lèvres de tous nos lecteurs... pourquoi 'Brutusse'?
BL : Ah, c'est une drôle d'histoire. Quand j'avais cinq ans, mes parents étaient toujours pas décidés sur le nom à me donner. Un beau jour, par accident, j'ai échappé mon couteau à steak qui est allé se planter drête dans la bedaine du chien de ma petite soeur. Un beau petit chien poilu qui s'appelait César. Ma mère a eu un flash. Fouille-moi comment, mais elle s'est rappelé que Brutus avait tué son oncle César d'un coup de couteau, dans le temps des Romains. Elle a convaincu mon père de m'appeler Brutusse.
CC : Oui, mais Brutusse avec un 'se' ajouté à la fin?
BL : Ben oui, ma mère voulait avoir juste des filles.
CC : Brutusse Labrute, c'est un lourd fardeau pour un joueur de hockey. Au moins trois fois par partie, tu es impliqué dans des combats de boxe que tu perds tout le temps.
BL : Oui, je le sais trop bien. À 5 pieds 8 pouces, 145 livres, j'ai un peu de misère contre les Zdeno Chara et Chris Neil de la ligue. J'essaie d'éviter les bagarres par toute sorte de moyen. J'ai essayé les patins roses, le rouge à lèvres, les yeux doux. Dernièrement, je me suis fait pousser les cheveux pour me faire des lulus... montrer aux autres que je suis un tendre... parce que je veux vraiment que les fans se rappelent de moi pour mon talent de joueur de hockey.
CC : Tu n'as jamais pensé à changer de nom?
BL : Certainement pas... j'aime ma maman.
CC : Bonne chance Brutusse.